Muse - Absolution
(Please let me PROUDLY introduce you to one of my sistas : Mary :-). Premiers pas d'écriteuse musicale ! Si, c'est comme ça qu'on dit. Go go go Mary !! )
WARNING : cette
critique n'est absolument pas objective, je suis amoureuse de Mafiou.
Bon, je dois faire cette
critique depuis des mois mais je trouve toujours une excuse pour pas la faire
mais aujourd'hui, c'est décidé, Lulu fait des muffins, Memel dort, Liam aussi
donc je suis tranquille !
Donc aujourd'hui, l'album apologié est Absolution de Muse, un album (presque) parfait, vous savez le genre d'alboum où il n'y a pas une chanson qui craint vraiment, où éventuellement on en trouve une ou deux qu'on aime moins mais qui sont transcendées par le génie des autres, où tout se suit dans une perfection presque irréelle tellement c'est génial. Le genre d'alboum qui écouté juste une fois fait partie de la soundtrack de votre vie. Bah wala, Absolution c'est ce genre d'alboum. (Mais non j'en fais pas trop)
On commence doucement
par Intro (tiens c'est original comme
nom). Ne commencez pas à vous énerver sur votre chaine, ordinateur, autoradio
ou autre Ipod, le son est quasi inexistant au début, il monte petit à petit
(nous verrons que c'est récurrent dans cet album), pour nous faire découvrir un
roulement de tambour militaire qui n'est pas sans rappeler l'Unknown soldier de
The Doors.
Suit ensuite Apocalypse Please, avec l'intro au piano qui garde le
rythme d'Intro (suis-je claire ?) puis la voix de Mafiou qui part dans des
vocalises comme seul lui en est capable. Une chanson puissante mais tout en
retenue, on s'attend à ce que ca parte dans un rock endiablé mais seule la voix
et le piano procurent la puissance à
cette chanson . Pas ma chanson préférée mais ouvre plutôt bien l'album.
Alors wala, on passe ensuite
à un de ces grands moments du monde de la musique, Time is running out. Petits
claquements de doigts + riff de basse coolos+batterie calme, on se dit que c
pas encore maintenant que ça va roxxer. Mafiou nous enivre avec sa voix
langoureuse « I think I'm drowning... », les instruments et changement
de rythme s'ajoutent un à un pour exploser dans un « Our time is
ruuuuunning ouuut ... ». Et pour rien gâcher, les paroles sont cro belles
(ouais les filles elles trouvent ça cro beau ce genre de trucs). Un classique de Muse, la seule chanson où
Mafiou s'est arrêté pour nous laisser
chanter au Parc des Princes, c'était cro beau, on se serait cru à un concert de
Patrick Bruel. Je valide à donf !
Suit Sing for absolution, LA
chanson qui m'a fait découvrir Muse quand elle passait en boucle sur le Mouv
(quand le Mouv était une radio bien mais ça c'est un autre sujet) donc une
certaine valeur sentimentale pour moi. Je pense que c'est la douceur de la
mélodie et les vocalises de Mafiou qui m'ont séduite sur cette chanson. Et le
coté « musique classique » mélangé au rock (un peu comme Mozart
l'opéra rock ... -->).
Pitin que c'est beau !
Next : Stockholm syndrome. Là
on entre dans le vif du sujet dès le début avec un riff qui ne trompe pas, ça
va bouger ! Mais on est chez Muse,
c pas si simple que ça ! Au milieu des guitare et basse vrombissantes, une
accalmie : « This iiiiis the
laaaaaast tiiiiiime I abaaaandonned youuuuuuuu... » pour redémarrer avec Dom
qui s'excite sur sa batterie ptêt autant que sur la fille dans le bus dans
Hullabaloo.
Après ça, on a bien besoin de repos, et c'est là que débarque la sublime Falling away with you, mélodie des plus délicieuses sur guitare acoustique, la voix de Mafiou, un texte à se pendre quand on réalise que personne écrira jamais un truc aussi beau pour soi. Pour la petite anecdote, avant d'acheter l'alboum je me l'étais « procuré » ailleurs et la piste 6 merdait, après les 15 premières secondes le grand blanc, ce que je trouvais dommage car « ça a l'air joli ». Imaginez ma réaction quand je l'ai enfin entendu 2 ans après. Et pour la deuxième petite anecdote, c'est la seule chanson de l'album que Muse n'a jamais joué en live. Comment Muse sauve le monde ? En nous laissant cet espoir...
(edit by Lulu : miam quand même hein...)
Après ce pur moment de
bonheur, un Interlude nous laisse le temps de reprendre nos esprits avant d'affronter
l'hystérie que va nous offrir Hysteria ! (huhu). Mais si Hysteria,
vous connaissez forcement « Cause I want it nooooow, I waaant it noooooow,
give me your heart and your souuuul, I'm not breaking doooooooown, I'm breaking
ouuuuuuut, last chance to lose control » suivi du solo mortel là. Non ? si hein ! Bon là, comme dirait BJ
« I'm lost for words ». Que dire d'Hysteria ? Ca pète, ca roxx,
l'instru est awesome, le rythme génial, ça roxx ça roxx ca roxx !
Après ce pur moment de rock,
de nouveau le calme avec Blackout qui s'ouvre avec violons, mandoline et
chœurs... Bon niveau paroles on a vu plus gai, mais c'est ça la vie aussi, ca
suxx des fois. Cette chanson est un vrai bijou instrumental. Et je ne peux
l'écouter sans repenser au concert du Parc des Princes avec les danseuses
suspendues aux ballons. La vie nous offre de ces moments parfois...
Comme dit l'adage :
c'est le calme avant la tempête, la tempête la voici qui arrive avec
Butterflies and Hurricanes. Je me souviens avoir entendu cette chanson en
boucle à la radio à l'époque et ne pas l'avoir aimée du tout. Oui, la vie nous
offre des moments merveilleux mais sait aussi nous faire des blagues. En intro
je parlais de la montée en puissance progressive de certaines chansons,
Butterflies and Hurricanes en est l'exemple le plus flagrant sur cet
album. Un rythme qui s'amplifie note
après note, la voix de Mafiou qui s'emporte, le ton monte puis redescend, violon,
piano et à 4'23, l'explosion dans un
désormais mythique « Beeeeeeeeest you've got to beee the
beeeeeeeest ». Il est des refrains que l'on rêve d'hurler à un concert,
celui là doit être dans le top 10. La Knights of
Cydonia d'Absolution.
On passe ensuite au morceau
le plus « punk » de l 'album, The Small Print, avec ce rythme de
batterie si particulier à ce musical. Que dire ? Cette chanson est
bien trop underated par le groupe qui devrait la jouer plus souvent.
Endlessly . Pour être honnête, j'ai mis beaucoup de temps à l'aimer, le coté jazzy qui devait m'énerver. Mais en fait c plutôt un pti bijou cette chanson, avec ce rythme très particulier (oui je dis particulier quand je trouve pas le bon adjectif).
Après le jazzy on retourne
du coté rock de la force avec Thoughts of a Dying Atheist (qui n'est pas du
tout un calvaire à prononcer pour nous pauvres français). Comme TSP, je
comprends pas que cette chanson ne soit pas plus « connue », c un pur moment de rock fougueux cette
chanson merde !
Et voilà, this is the end,
on fini cet album avec Ruled by Secrecy et là, je suis un peu ennuyée car
j'aime pas cette chanson. Pour moi elle rend rien en fin d'album. Peut être que
placée ailleurs elle prendrait une autre dimension mais là c'est la déception
de cet album et c'est dommage d'être déçue à la fin. Mais comme je le faisais
remarquer en intro, elle est transcendé par le génie des autres. Et si on
l'écoute à la lumière d'Absolution et Black Holes and Revelations, on se rend
compte qu'elle est la transition entre les 2 albums, rappellant des chansons
comme Hoodoo ou Soldier's poem. Donc en fait c'est ptêt pas un mauvais choix
stratégique de la mettre à la fin. Mais une chanson de la dimension de
Butterflies and Hurricanes m'aurait plus plu. Je ne sais plus que penser... enfin si, que peu de groupes me font
ressentir ce que je ressens quand j'écoute Muse, donc rien que pour ça, Merki
Muse !
Ps : toutes mes excuses auprès de Memel, elle dormait pas, elle manifestait...ah ces étudiants...
Source photos : Microcuts
M.P.